Algérie – La construction automobile ne se fera pas avant le 3e trimestre de l’année 2021, selon les nouvelles orientations et la stratégie adoptée par le gouvernement, estime un organe de la presse écrite algérienne.
En effet, bien que de nombreux citoyens attendent avec impatience de voir les usines locales débuter la construction automobile en Algérie, tous les indicateurs liés aux nouvelles orientations et la stratégie adoptée par le gouvernement et le ministère de l’Industrie semblent dire autre chose.
Elles démontrent que cela ne sera pas possible avant le 3e trimestre 2021, si l’on se fie à un article du quotidien El Khabar sur le sujet. Dans ce contexte, des sources proches du dossier ont révélé à El Khabar, que les négociations avec les fabricants se déroulent à un rythme très lent.
De même que ces procédures ne sont qu’à leurs débuts, même si le 1er trimestre de l’année 2021 est sur le point de s’achever. Ce qui laisse croire que le lancement des projets de fabrication des voitures en Algérie, ne va pas avoir lieu avant l’achèvement du 2e trimestre 2021.
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De plus, les mêmes sources ont indiqué que le ministère de l’Industrie serait en négociations avec deux marques mondiales. L’une européenne et l’autre asiatique. Ceci, dans le but de mettre en place un projet autonome, pour produire les voitures avec un taux de fusion élevé.
Le projet sera basé sur une logique de transfert des compétences. Sauf que ces négociations sont encore à leurs débuts, rapporte El Khabar. Ainsi, les autorités compétentes ont décidé, cette fois, de négocier directement avec la société mère.
Ceci, dans le but de ne pas reproduire les scénarios du passé, quant aux usines de montage locales, qui ont fait bénéficier les concessionnaires et agents des avantages et exemptions, liés aux charges fiscales. Mais aussi, qui n’ont nullement contribué au développement de la production locale.
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De ce fait, la couverture du besoin local en automobile va s’appuyer principalement sur l’importation des voitures en Algérie, car il s’agit du processus le moins compliqué. Bien que cette opération observe à son tour une lenteur dans sa concrétisation, et l’octroi des licences provisoires aux concessionnaires.
Toutefois, les prix des voitures d’occasion continuent de flamber, sur le marché national. Ainsi, les courtiers dans ce domaine, profitent de la non-disponibilité des voitures neuves sur le marché local. Mais aussi, du déséquilibrage observé entre l’offre et la demande. Une situation qui laisserait place à une seule victime, le citoyen ou plutôt le consommateur.
