Devise – L’officialisation de l’importation de véhicules neufs et le début de leur commercialisation en Algérie ont donné un coup de frein à l’euro après des semaines de flambée. La hausse était intervenue avec l’entrée en vigueur du dédouanement des voitures, de moins de trois (3) ans, importées de l’étranger.
En fin de la semaine dernière, le taux de change de l’euro a atteint 22.000 dinars pour le billet de 100 € après le débarquement des premiers véhicules neufs importés en Algérie. On note ainsi une baisse par rapport aux niveaux records atteints par la monnaie unique européenne il y a quelques semaines sur le marché parallèle.
En effet, il avait atteint 22.600 dinars. Cela en particulier au cours de la période suivant la publication du décret exécutif sur le dédouanement des voitures d’occasion et son entrée en vigueur. Quant au taux de change du billet de 100 dollars américains, il a atteint 20.300 dinars. Et parfois, il arrive jusqu’à 20.400.
La même somme a atteint 20.800 dinars il y a quelques semaines. Tel était le cas alors, au moment de la forte demande sur les devises fortes. Une donnée qui a émergé dans la foulée de la publication du décret sur les voitures de seconde main. Le quotidien arabophone Echorouk a pris contact avec des cambistes du square Port-Saïd à Alger.
Ces derniers ont affirmé que la demande sur les devises fortes, en particulier l’euro et le dollar, a soudainement diminué. Et ce, disent-ils, depuis le début de la semaine dernière. Cette réduction est donc venue mettre un terme à la hausse significative qui y régnait pendant un certain temps suite au décret sur les voitures d’occasion importées.
Square DZ : place à la déception
Les cambistes en question, selon le média qui les a interviewés, n’excluent pas que cette baisse de la demande soit liée à l’entrée en action de l’importation de voitures neuves de la marque italienne Fiat. Mais aussi à l’arrivée imminente d’autres marques. Ces voitures neuves qui débarquent ont atténué l’enthousiasme des demandeurs de la devise souhaitant acquérir des voitures d’occasion importées.
D’autre part, selon les mêmes propos, la demande sur la devise provenant des personnes s’apprêtant à effectuer la Omra n’est pas de taille comparable à celle d’il y a quelques semaines. À ce moment-là, expliquent-ils, le facteur principal motivant la demande était beaucoup plus puissant et concernait les véhicules d’occasion.
Les cambistes s’attendaient à ce que le billet de 100 euros atteigne un niveau historique de 23.000 dinars algériens. Toutefois, la demande a chuté brusquement, pour leur grand dam, après l’arrivée des premières voitures neuves importées en Algérie, dont celles de la marque Fiat.