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Algérie : des commerçants refusent de limiter leur marge bénéficiaire à 20 %

Publié le

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Algérie – L’UGCAA critique la décision de limiter la marge bénéficiaire des commerçants à 20 % annoncée par le ministre de l’Agriculture. On vous en dit plus à ce sujet dans ce numéro du mercredi 29 décembre 2021. 

En effet, le ministre de l’Agriculture, Mohamed Abdelhafid Henni, a annoncé, dimanche, une nouvelle décision prise conjointement avec le ministère du Commerce. Il s’agit de fixer la marge bénéficiaire des commerçants à 20 % en Algérie. Cela dans le cadre de la lutte contre la spéculation et la hausse des prix de nombreux produits. Cependant, l’Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA) a refusé cette nouvelle décision. 

C’est ce que rapporte le quotidien arabophone Echorouk. Dans le détail, le porte-parole de l’UGCAA, Issam Badrissi, a publié un communiqué. Dans lequel, il a indiqué que de nombreux facteurs entrent dans le calcul de la marge bénéficiaire des commerçants en Algérie. Selon lui, cette dernière dépend principalement des activités commerciales et de la région dans laquelle exerce le commerçant.  

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L’orateur a également mis en cause la décision de limiter la marge bénéficiaire des commerçants à 20 % en Algérie pour une autre raison. Selon lui, le ministre de l’Agriculture n’a pas consulté les commerçants dans la prise d’une telle décision importante. Celle-ci est liée directement à l’avenir de leur activité. Badrissi a ajouté que ce genre de décisions nécessitent d’abord une étude approfondie du marché national. 

Badrissi : « La loi de l’offre et de la demande contrôle le marché » 

Dans le même sillage, Issam Badrissi, a suggéré au ministère du Commerce et au ministère de l’Agriculture de revoir leur décision. Il les invite alors à collaborer avec les commerçants. Et ce, avant la mise en œuvre effective de ce taux nouvellement instaurée. De son côté, le Président de l’ANCA a affirmé que la mise en œuvre de la décision de fixer la marge bénéficiaire des commerçants à 20 % en Algérie est impossible. D’après lui, l’existence et l’immensité du marchés parallèle empêcherait l’application de ce nouveau taux. 

Le Président de l’ANCA a souligné que les commerçants de la sphère informelle vendent à des prix bas. Cela par rapport aux commerçants réguliers. De son point de vue, les deux ministères susmentionnés doivent inclure tous les frais supplémentaires. Cela afin de calculer la marge bénéficiaire des commerçants en Algérie. Tels que les frais de transport, et les factures d’électricité et de gaz. 

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Par ailleurs, le Président de l’ANCA a souligné que son association a été la première à proposer le plafonnement de la marge bénéficiaire des commerçants en Algérie. Mais, selon lui, celle-ci devrait se situer entre 20 et 30 %. Et elle devrait aussi inclure tous les frais supplémentaires. C’est pour que cette marge soit nette et aide les commerçants à continuer leur activité professionnelle.       

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