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vendredi, 19 avril 2024
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Algérie : Comment transformer le marché noir en une croissance de l’économie ?

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AlgérieSelon les experts, la concrétisation de la relance socio-économique doit inclure la transformation du marché noir en un facteur de croissance de l’économie nationale.

Relancer l’économie nationale requiert un nouveau modèle économique; a affirmé Brahim Lakhlef; expert en économie. Ce dernier a livré lors d’un entretien accordé au quotidien algérien, El Watan; rapporté dans son édition de ce 21 juillet; les grands axes à prendre en considération afin d’arriver à réactiver un plan socio-économique; qui s’adapte à la situation conjoncturelle du pays mais également aux générations futures. Voici selon lui, comment intégrer le marché noir dans l’économie de l’Algérie et l’inscrire comme facteur de croissance du pays.

Rappelant le débat regroupant les différents acteurs économiques et partenaires sociaux, concernant le plan de relance socio-économique qui aura lieu les 16 et 17 août prochain; l’économiste a souligné que le but de ce nouveau plan est de rompre avec les anciennes pratiques; l’exploitation optimale et transparente de toutes les potentialités et richesses du pays; ainsi que la valorisation des différentes sources de croissance. 

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Pour concrétiser ces derniers, l’orateur a indiqué que l’État devrait s’appuyer sur l’économie du savoir, la transition énergétique, la gestion rationnelle des ressources; mais aussi lutter contre l’évasion fiscale et la surfacturation; en généralisant la numérisation des administrations. De plus, selon l’expert la volonté d’intégrer l’économie informelle dans le circuit légal de l’économie du pays; figure parmi les priorités du gouvernement.

Intégrer le marché noir dans la croissance économique de l’Algérie pour éviter un endettement extérieur ?

C’est en effet ce qu’on l’on peut tirer des propos de Brahim Lakhlef. Pour lui, l’État a besoin de toutes les capacités de son économie; formelles et informelles confondues; afin de relancer la croissance et le développement économique; et par extension éviter un endettement extérieur; qui serait certainement nuisible à l’indépendance économique et à l’avenir du pays, notamment pour les générations futures; a-t-il insisté.

Cependant, malgré les initiatives retenues et appliquées par l’État, notamment sur le plan de l’atténuation des lourdeurs administratives (bureaucratie); de la fiscalité et du financement; les résultats demeurent peu convaincants. La méfiance envers le secteur bancaire et la complexité du système fiscal; ont donné lieu à l’expansion de la corruption et à la naissance du secteur informel en Algérie. 

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Créer de la richesse et des emplois sont nécessaires à la croissance et au développement du pays. Selon lui, la réussite de toute réforme de ce genre dépend en premier lieu de la qualité et de l’efficacité des institutions; du respect du droit et de l’équité de son application; d’une fiscalité simple avec des taux d’imposition assez limités; d’un secteur bancaire moderne, efficace et adapté aux PME; et d’un climat des affaires débarrassé de la corruption et d’une réglementation assez excessive. 

Toutefois, l’intervenant a expliqué que le durcissement de la lutte contre l’informel est contre-productif; il est plus intéressant de s’attaquer aux causes qui ont conduit à cette situation; a-t-il confié. En conclusion, il a recommandé d’opter pour une vision économique à long terme; signalant que celle qui s’appuie continuellement sur des options conjoncturelles ne peut attirer les investisseurs.

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