Automobile – À l’occasion de l’avènement du mois sacré, le site de la gendarmerie nationale fournit ses conseils, afin d’éviter les accidents routiers en Algérie durant le Ramadan.
Les éléments sont exposés pour éviter les accidents de la circulation durant le Ramadan en Algérie. Le site Tariki de la GN a indiqué, dans un article paru hier 13 avril, que la conduite durant le jeûne n’est pas pareil à la conduite en temps normal. En effet, cela est dû au changement de rythme de vie pendant le mois de jeûne.
Cette transformation a un impact direct sur la conduite. C’est pourquoi quelques précautions émanent des services spécialisés de la gendarmerie nationale. Le but consiste donc à éliminer les risques d’accidents en plein mois de Ramadan. Le quotidien arabophone Echorouk a repris.
Le premier conseil publié se porte sur la conduite matinale, car généralement le conducteur se sent en meilleure forme le matin. Le second conseil étant d’adopter une bonne hygiène de vie durant ce mois de jeûne. S’accorder une sieste de dix (10) minutes afin de se reposer.
Les consignes émises par la gendarmerie nationale
Les mêmes autorités routières ont poursuivi leurs consignes en conseillant de se montrer prudent quant aux erreurs que peuvent commettre les autres conducteurs. Il est donc primordial de faire preuve de patience et ne pas conduire à grande vitesse. Mais aussi doubler la distance sécuritaire entre les véhicules.
Les éléments de la GN conseillent également d’essayer de se libérer plus tôt afin d’éviter toute précipitation sur le chemin du retour. Il est fortement préconisé d’éviter les embouteillages. La GN insiste particulièrement sur le port de la ceinture de sécurité pour tous les passagers des véhicules en Algérie. C’est ce que précise la même source.
Des études indiquent que le jeûne affecte le fonctionnement cognitif. Et cela a un effet direct sur la capacité de conduire. Les conséquences du manque de sommeil et de l’épuisement sont très notables sur la concentration durant la conduite. De plus, les dangers de l’excès de vitesse et de certaines manœuvres, notamment juste avant l’Adan du Maghreb qui marque le repas de l’Iftar, peuvent être fatales aux conducteurs.