Sport – La Confédération africaine de football (CAF) est dans la tourmente alors qu’elle peine à trouver un pays hôte pour le CHAN 2024, alimentant un climat de méfiance et de tension entre les fédérations africaines. L’Algérie, forte de son succès organisationnel récent, exprime son mécontentement face aux décisions controversées de la CAF, plongeant encore davantage le football africain dans une zone d’incertitude.
Le football africain traverse actuellement une période d’incertitude et de tension suite à la décision prise par la Confédération Africaine de Football (CAF) de reporter les éliminatoires du CHAN 2024, faute de pays organisateur. Cette annonce, qui a soulevé de nombreuses questions sur l’avenir du football sur le continent africain, a généré un vif débat, avec l’Algérie se positionnant fermement contre certaines décisions controversées de la CAF.
La Confédération Africaine de Football, actuellement sous la présidence de Patrice Motsepe, est accusée d’avoir échoué à gérer le football continental. Après le retrait de l’Algérie de la demande d’accueil de la CAN 2025, la CAF a rapidement offert cette opportunité au Maroc, provoquant ainsi des réactions indignées. Ces décisions ont été d’autant plus mal vues compte tenu du succès retentissant de l’Algérie dans l’organisation du CHAN 2022, plaçant ainsi la barre très haut pour les éditions futures.
Hafid Derradji, une voix respectée du football, a évoqué le report des qualifications du CHAN 2024 comme un véritable scandale, suggérant que la CAF aurait pu éviter cette situation en fusionnant les qualifications avec celles de la CAN 2025 au Maroc. Toutefois, cela pose des questions sur la capacité du Maroc à accueillir une telle compétition, une préoccupation partagée par d’autres experts du football.
Face à cette situation, l’Algérie a exprimé son mécontentement, appelant à ce que le Maroc soit contraint d’organiser le CHAN 2024. La situation actuelle illustre parfaitement comment les décisions liées au sport peuvent être influencées par des enjeux géopolitiques. La CAF, maintenant sous pression, doit faire preuve de transparence et travailler de manière collégiale pour le bien du football africain.
Il est impératif pour la CAF de résoudre cette crise et de trouver un terrain d’entente pour le bien de toutes les nations africaines et, en particulier, pour l’Algérie, dont l’engagement et le succès dans l’organisation du dernier CHAN sont indéniables. Le football africain mérite une gouvernance solide, transparente et impartiale.
