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mercredi, 24 avril 2024
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Algérie : Chute du dinar et de la productivité derrière la hausse de l’inflation

Publié le

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Algérie – Abderrahmane Mebtoul, professeur des universités, décortique dans un entretien à un site spécialisé, paru ce 20 mars 2021, les moteurs de l’augmentation du taux d’inflation, à savoir la baisse de la valeur du dinar et la faiblesse de la productivité interne.

L’expert international avec qui s’est entretenu le site d’actualité économique Algérie Eco, Pr Abderrahmane Mebtoul en l’occurrence, se penche de près sur les facteurs qui ont mené en Algérie à l’élévation du taux de l’inflation qui sont, explique-t-il, la dégringolade de la monnaie nationale, le dinar, ainsi que la productivité interne faible.

L’intervenant met en cause, en premier lieu, la production nationale. Il indique qu’elle est très loin de répondre aux besoins de notre pays. Pour étayer ses propos, l’économiste fait appel aux chiffres. Il cite alors le montant provenant des recettes de l’Algérie en devises qui a servi à l’importation de différents produits étrangers. Cela durant la période allant de 2000 à 2019.

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| Lire aussi : Pouvoir d’achat en Algérie : Mebtoul analyse la dévaluation du dinar

Selon l’interlocuteur du média en ligne, l’Algérie a pu encaisser une somme globale de 1000 milliards de dollars. L’activité d’importation a manqué de justesse de rafler la totalité de ces devises récoltées par notre pays. En fait, 935 milliards de dollars américains ont été dépensés pour importer divers produits de l’étranger, biens et services inclus.

Tout ce qui précède concerne donc le premier facteur qui propulse l’inflation. Il s’agit, comme déjà évoqué, de la productivité interne qui s’avère, d’après les chiffres fournis, très minime. D’ailleurs, note le spécialiste dans le domaine de l’économie, le taux d’intégration des entreprises algériennes, secteurs public et privé rassemblés, n’est que de 15 %.

| Sujet connexe : Devises en Algérie : Hausse de l’inflation suite à la baisse du dinar 

Le second élément ayant entraîné la hausse de l’inflation réside, selon Abderrahmane Mebtoul, dans la dévaluation du dinar algérien à la lumière de l’absence de réformes structurelles. Les autorités monétaires interviennent afin d’ajuster le taux de change officiel en réponse à l’évolution de différents indicateurs.

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On est capables d’élaborer, soutient l’expert, « un coefficient de corrélation entre la cotation du dinar, le niveau des réserves de change provenant des hydrocarbures et l’évolution des recettes des hydrocarbures pour un taux d’environ 70 % ». Les 30 % restants « sont dues aux phénomènes spéculatifs. Et aux sections hors hydrocarbures », en dépit de leur caractère limité.

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