Algérie – Le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane a écarté, ce 23 mars, la possibilité de changement de la monnaie nationale, le dinar, afin de récupérer l’argent du marché noir.
En effet, de passage ce mardi 23 mars sur les ondes de la Radio Nationale, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane a écarté la possibilité d’échanger la monnaie nationale, le dinar algérien en l’occurrence, pour récupérer l’argent qui circule dans le marché parallèle.
Dans ce sillage, le ministre a indiqué que « l’option de recourir au changement de notre monnaie pour éliminer le marché parallèle n’est pas à l’ordre du jour ». Selon lui, « cette affaire n’est pas juridiquement possible car le billet de banque doit continuer à circuler pendant dix ans à compter de la date de son émission »; précise-t-il.
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Dans le même ordre d’idées, Aymen Benabderrahmane a souligné que « la stabilité juridique des marchés financiers et même économiques rend cette option impossible ». Il a en outre fait savoir que ses services ministériels travaillent actuellement à l’élaboration de « tous les mécanismes possibles pour répondre aux besoins de liquidité de trésorerie ».
Par ailleurs, le premier argentier du pays a indiqué qu’un comité de contrôle a été mis en place, en vue de réduire le phénomène de la crise de liquidités et le manque de trésorerie. Dans ce sens, le ministre a signalé que « ce comité travaille 16 heures par jour, parfois plus heures en période de pointe, pour répondre aux différentes demandes des bureaux de poste ».
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Enfin, le premier argentier du pays a réitéré la nécessité de résoudre la crise de liquidités en rappelant les mesures prises récemment; à l’instar de l’injection de liquidités en espèces comme le nouveau billet de 2000 dinars mis en circulation officiellement en Algérie il y a quelques jours.