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jeudi, 28 mars 2024
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Algérie : Liberté de la presse, blocage de sites.. Belhimer s’exprime

Publié le

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Algérie – Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a accordé un entretien au quotidien arabophone El Khabar; paru ce 15 avril. Les journalistes détenus et les organes de presse censurés, figurent au menu de l’entrevue.

« Pour le blocage des journaux électroniques, il ne concerne que deux titres, Maghreb Émergent et Radio M Post; explique le ministre, dirigés par un journaliste qui s’est rendu coupable de diffamation, injure et offense à l’égard du président de la République; dépassant les limites de la déontologie, de la bienséance et de la loi. »; a ainsi affirmé Belhimer au journal d’expression arabe.

« Le blocage de ces deux journaux, poursuit-il; est une mesure conservatoire, en attendant la finalisation des procédures de poursuites judiciaires; conformément aux dispositions du Code pénal et du Code de l’information. Ce sont des dispositions qui prennent en charge clairement les situations d’atteinte à l’honneur des personnes; notamment la personne du président de la République dans l’exercice de ses missions constitutionnelles. »; a-t-il ajouté.

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« Vous parlez de la censure, comme si la presse était empêchée de faire son travail et que les journalistes étaient interdits d’écrire ou écrivaient sous la dictée »; s’étonne le membre du gouvernement qui suppose l’existence d’une « autocensure »: de laquelle il recommande aux professionnels des médias de se libérer.

Les journalistes interpellés : « une affaire des magistrats »; estime Belhimer

« Il y a effectivement quelques dossiers de journalistes, et ils constituent une infime partie, entre les mains de la justice »; reconnaît Belhimer en soulignant par contre qu’il n’a « pas le droit en tant que ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement d’aborder dans le détail des questions relevant de la justice ».

Cette dernière, note l’intervenant; est la seule « habilitée à juger si ces affaires relèvent effectivement de la liberté de la presse ou si les journalistes ont été arrêtés pour d’autres motifs. Attendons donc les résultats de l’enquête et le jugement définitif pour savoir de quoi il en est ».

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L’ANEP, Agence nationale d’édition et de publicité; sera transformée d’une « boîte de distribution de la rente publicitaire en entreprise innovante et créatrice d’emplois; et de la faire sortir graduellement de cette dépendance au monopole de la publicité étatique »; assure l’orateur après avoir garantit la nécessité que ladite agence continue à gérer les publicités publiques qui représentent « 65% du marché publicitaire global » en Algérie.

Ceci est grandement motivé, d’après toujours les mêmes propos; par le constat reposant sur le fait que « les entreprises de la presse écrite sont des petites entreprises fragiles; qui ne survivront pas si elles sont privées d’un minimum de publicité publique et institutionnelle »; conclut le porte-parole du gouvernement.

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