Société – Le budget qu’on doit mobiliser pour aller en vacances quelque part en Algérie et se donner au tourisme local atteint des sommets. Mustapha Zebdi se penche sur le sujet. On vous dit tout ce 21 juin 2022.
Le président de l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement a déclaré à Echorouk que passer des vacances d’été en Algérie dans des établissements touristiques est devenu un “fantasme” pour les familles à faible revenu en raison du budget extravaguant qu’on doit y consacrer. Étant donné que les prix varient de 10.000 à 15.000 DA la nuitée. Qu’en est-il des établissements touristiques publics ?
En fait, ils ont été réservés et leur programme est fermé jusqu’en septembre. Enfin, pour louer un logement privé dans les villes côtières, le prix varie en fonction du nombre de chambres, de sa proximité avec la plage et de son ameublement. Allant notamment de 3.000 à 20.000 DA. Malheureusement, ce qui en fait le refuge unique et alternatif pour ces familles qui économisent toute l’année dans l’espoir d’avoir un petit moment de répit.
Zebdi a souligné la propagation du phénomène des familles venant aux berges des vallées et des barrages. Ce dernier a commencé à se multiplier ces dernières années, conduisant à l’émergence de certains commerces chaotiques et de « parkings » anarchiques dirigés par des délinquants, dans le but de se faire de l’argent.
Pour conclure, l’orateur a avancé l’ouverture du domaine de l’investissement dans le tourisme et le divertissement comme l’une des nécessités urgentes. Non seulement du côté du tourisme, mais également du côté du bien-être mental. Il doit y avoir des installations sur le terrain. Et l’abolition de toute bureaucratie.
Algérie : tout ce qui est divertissement et détente coûte une fortune, déplore Zebdi
À cet égard, le patron de l’APOCE a expliqué qu’il faut reconnaître qu’aussi grand et vaste que soit notre pays avec ses paysages magnifiques et exceptionnels. Cependant, les infrastructures d’accueil et de divertissement sont peu nombreuses, pour ne pas dire inexistantes.
Il ajoute ainsi que cela demande un peu d’investissement et d’encouragement afin de trouver une alternative au plus vite. Il estime que le moment est venu. Surtout au vu des difficultés financières et de l’évolution sanitaire. Où les régions intérieures sont devenues un paradis pour les familles dont le revenu est moyen.
Zebdi fait savoir que « la moitié du salaire de base est dépensée par le citoyen pour se divertir quelques heures seulement. Nous assistons à une hausse incroyable et stupéfiante des prix. De sorte que le prix d’une boule de crème glacée varie de 40 à 100 DA. On note un prix effarant pour tout ce qui est divertissant, gustatif ou en relation avec la détente et le loisir ».
Ce qui rend l’hypothèse de trouver des solutions très urgentes. Car le réconfort psychologique devient nécessaire après que nous avons passé deux années enfermés dans nos maisons à cause de la pandémie, selon la même vision.
