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mercredi, 24 avril 2024
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Algérie : Pourquoi il est urgent de rendre la Bourse d’Alger « attractive »

Publié le

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Algérie – La Bourse d’Alger peine à se montrer attractive. Elle évolue péniblement, avec une activité insignifiante devant les potentialités économiques de l’Algérie. En effet elle se retrouve dans un état marqué par des insuffisances flagrantes. C’est en tout cas ce que l’on peut saisir des propos de la COSOB.

Le rapport annuel relatif à 2019, élaboré par la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB) et repéré par le quotidien algérien Liberté dans son édition du 9 mai, indique que la Bourse d’Alger est d’ampleur fétiche.

Le document fait état d’un niveau de liquidités bas et d’un marché financier très peu profond. La capitalisation boursière global (valeur de l’ensemble des actions) de la Bourse d’Alger s’élève à 44,777 milliards de dinars, un montant affreusement inférieur aux capacités de l’économie nationale, sous domination bancaire sur le plan du financement.  

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Du produit intérieur brut (PIB), la Bourse d’Alger représente moins de 0,5%.  Le volume global des échanges en Bourse atteignait 249 696  titres l’année 2019, en hausse de 10,23% en comparaison avec 2018. « Les échanges en valeur » ont donc connu elles aussi une avancée de 20% par rapport à l’année d’avant, avec un montant de 248 990 023 DA, d’après l’organisme qui, à propos des  transactions réalisées en Bourse, note une stabilité du nombre. 

Ce dernier « reste tout de même très insuffisant, ce qui dénote le faible niveau de liquidités sur le marché ». Malgré que ces chiffres soient positifs, ils demeurent, «  tout de même très insuffisants », puisque les échanges ont concerné généralement un seul titre, à savoir Biopharm; souligne la même source.

« Cette situation renseigne aussi bien sur le manque de la profondeur du marché financier que sur l’immense travail qui reste à faire par la place financière d’Alger en termes de démarchage, de vulgarisation de l’activité boursière et de l’éducation financière »; indique le rapport.

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La Bourse d’Alger est « peu attractive »

« Le nombre de comptes titres tenus » se maintient « à plus de 21 400 comptes ». D’un point de vue statistique, cela est insignifiant en représentant uniquement « l’équivalent de 5 investisseurs pour 10.000 Algériens ». En ce qui concerne « l’actionnariat des sociétés cotées; les personnes physiques représentent plus de 97% » de lui. 

« Ces chiffres dénotent » le manque d’attractivité de la Bourse d’Alger en matière d’investissement. Par conséquent, « insuffler une nouvelle dynamique au marché par l’admission de dizaines d’entreprises publiques et privées sera, entre autres, l’une des mesures à apporter pour améliorer l’attractivité de la Bourse pour drainer l’épargne des ménages ».

Une crise économique au potentiel « stimulant »

Au « compartiment action du marché principal de la Bourse d’Alger, les titres qui y sont cotés » ne sont depuis des années qu’au « nombre de cinq (5) », et qui sont : l’EGH El-Aurassi, Saidal, Alliance Assurances, Biopharm et NCA Rouiba. » Celle-ci a par contre déposé auprès de la Cosob, jeudi 19 mars 2020, « une demande officielle portant sur un projet d’offre publique de retrait (OPR) de son titre de la Bourse d’Alger. »

« Le compartiment PME, quant à lui, comporte toujours une seule société, AOM Invest spa en l’occurrence, admise en décembre 2018. Selon la COSOB, le titre AOM Invest n’a enregistré, durant l’année 2019, que trois transactions ».  Sur le marché primaire des obligations; la COSOB n’a délivré aucun visa pour l’émission des emprunts obligataires, et « à la cote officielle de la Bourse d’Alger », nulle « obligation n’a été admise ».

« Sur le marché obligataire institutionnel (hors Bourse), il reste cinq emprunts obligataires; l’emprunt Fonds national d’investissement (date d’échéance 2024), deux emprunts MLA (2020 pour l’un et 2022 pour l’autre), l’emprunt SNL (2021) et enfin l’emprunt SRH (2023) »; révèle le document. Par ailleurs, la situation financièrement critique et régnant présentement sur l’économie devrait être favorable à la Bourse d’Alger en lui apportant un effet stimulant.

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