Algérie – L’ancien ministre du Trésor, Ali Benouari, a proposé une réforme financière globale, qui inclut la modification totale des billets de banque, la baisse des réserves de change, mais aussi une réforme portant sur la fiscalité avec un prélèvement forfaitaire unique (PFU) à hauteur de 10%.
Via une publication sur sa page Facebook, parue le 1er mars 2021, l’ancien ministre du Trésor, Ali Benouari, se réjouit que certains de ces conseils ont été pris en compte par le gouvernement. De ce fait, il revient sur la réforme financière qu’il a proposée. Elle inclut la modification totale des billets de banque en Algérie, la baisse des réserves de change, ainsi qu’une réforme d’ampleur qui concerne la fiscalité.
Ainsi, l’homme politique déclare que certains de ses conseils du mois d’août dernier ont été suivis. Ce qui a contribué à l’augmentation significative de la circulation fiduciaire hors banques observée en fin d’année 2020 à “+13%”. En particulier, l’injection massive des liquidités. Mais aussi, la baisse du taux des réserves de change, précise l’ex-responsable.
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De plus, il ajoute que l’injection de liquidités était plus que nécessaire pour redonner du souffle à l’économie nationale. Mais également soulager les salariés, les épargnants et les retraités. Cette tranche de citoyens qui font des queues interminables, afin de percevoir leurs modestes revenus.
Ali Benouari a souligné un autre aspect de la question. C’est toujours travers la même publication. Il a donc expliqué que l’application de ces mesures ne pouvait pas mener à l’inflation. Ceci, à cause de la volonté de citoyens de garder leur argent en dehors du circuit économique.
Ils veulent, de la sorte, épargner davantage. Ce qui « ralentit fortement la vitesse de circulation de la monnaie et le processus de création monétaire par les banques commerciales », indique-t-il.
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Néanmoins, il estime que les mesures mises en place et adoptées par le gouvernement ne représentent qu’une partie de la réforme financière globale qu’il a présentée. Ainsi, il estime qu’une modification totale des billets de banques, mais aussi la mise en place d’un impôt à taux unique de 10%, restent à réaliser pour jouir d’une reprise économique.