Algérie – Le sénateur FLN, Abdelouahab Benzaim, émis une proposition au gouvernement visant à améliorer le système de la retraite dans le pays par un âge de départ obligatoire à 60 ans, en renonçant alors à la retraite optionnelle à 65 ans. Voici son argumentaire.
À leur demande, les salariés dans le pays peuvent poursuivre leur travail pour cinq (05) années supplémentaires, après l’âge de 60 ans. Un changement qui a eu lieu en mai dernier et qui ne semble pas plaire au sénateur. Abdelouahab Benzaim lève donc sa voix pour le clamer et propose au gouvernement de réviser le système actuel de la retraite, en Algérie, en fixant l’âge de départ obligatoire, à la retraite, à la soixantaine révolue.
Sur le plateau de Lina Télévision, ce samedi 27 février 2021, le sénateur est revenu en long et en large sur sa proposition. En préambule, Abdelouahab Benzaim indique que l’âge de départ à la retraite doit se fixer à 60 ans, sans recours à celui facultatif à 65 ans.
Selon lui, « il est illogique qu’un employé puisse offrir plus de 32 ans de travail ». Le sénateur FLN affirme avec force que la réduction de l’âge de départ obligatoire, à la retraite, est avant tout une solution au problème du chômage dans le pays.
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« Le salarié ayant atteint 60 ans doit donner la chance aux jeunes diplômés qui attendent avec impatience la libération de quelques postes », estime-t-il. Comme évoqué ci-dessus, « de cette façon, on pourrait même remédier au problème du chômage dans le pays.
Travailler pour cinq [années, ndlr] de plus est optionnel à l’heure actuelle. Et c’est ça le vrai problème ! », tranche le même orateur. « Majoritairement, les salariés refusent de partir à la retraite à l’âge de 60 ans », se désole-t-il. Puis, il rappelle qu’« avec une simple demande, les travailleurs qui devront partir à la retraite, obtiennent cinq (5) ans supplémentaires de travail ».
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« Certains d’entre eux disent qu’ils n’ont rien à faire après la retraite et c’est pour cette raison qu’ils désirent occuper leur poste encore longtemps », poursuit Benzaïm. « Chacun sa situation », note-t-il par la suite. « N’empêche que la loi devrait les obliger à quitter leurs postes à l’âge de 60 ans », affirme le sénateur.
« Avec chaque poste occupé pendant cinq ans de plus, les chances des diplômés pour trouver un travail diminuent. C’est pour toutes ces raisons qu’on a insisté et on a demandé à la tutelle de créer une commission au ministère avec la présence de parlementaires et d’experts. Nous pourrions ainsi débattre de cette proposition de A à Z », conclut le sénateur FLN.
