Algérie – Tout juste installé en tant que ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar estime qu’il est encore trop tôt pour lui de parler des priorités. Il affirme que pour l’instant, il y a des ambitions et des objectifs à atteindre.
En effet, le remaniement ministériel datant de ce 23 juin 2020 a confié le portefeuille de l’Énergie à Abdelmadjid Attar; ancien dirigeant de la compagnie publique de Sonatrach; entre 1997 et 1999. Ainsi, Attar a pris ce 24 juin ses fonctions de nouveau ministre de l’Énergie en Algérie; en remplacement à Mohamed Arkab; qui à son tour devient le nouveau ministre des Mines.
Cependant, la cérémonie de passation de pouvoirs s’est déroulée au niveau du siège de la tutelle; en présence de plusieurs responsables et cadres du secteur de l’Énergie. Répondant à une question concernant les priorités qu’il compte mettre en avant dans le secteur; Abdelmadjid Attar a déclaré à la presse que pour l’instant tout ce qu’il peut dire; c’est « qu’il y a des ambitions et des objectifs à atteindre ».
Dans le même contexte, il a affirmé que « ce n’est pas le moment de parler des priorités ». « Si je me mets à évoquer les priorités maintenant, cela donnera de la langue de bois; ce qui n’est pas de mes habitudes », a-t-il confié. Au passage, il a salué la décision du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune; scindant en deux départements le ministère de l’Énergie et des Mines.
Par ailleurs, Chems Eddine Chitour passe de ministre de l’Enseignement Supérieur à ministre de la Transition énergétique et des énergies renouvelables. Selon Attar, celui-ci est en mesure de réaliser beaucoup de choses pour engager réellement la transition énergétique en Algérie.
Attar se dit pour une « Transition Énergétique » en Algérie
Durant la même conférence, le nouveau ministre de l’Énergie a reconnu que « jusqu’à présent, l’on n’a pas tellement emprunté la voie de la transition énergétique; parce que l’urgence était d’abord d’avoir de l’énergie ». D’ailleurs, il s’attend à ce que la compagnie de gaz et d’électricité Sonelgaz; apporte son concours dans cette phase de transition énergétique, selon ce qu’a rapporté le média Algérie Eco.
« Je ne suis pas ici pour régler des comptes. Je suis ici pour travailler dans le secteur de l’énergie et y apporter des compléments », a attesté le nouveau membre du gouvernement. Il poursuit en indiquant que « le secteur de l’énergie patauge dans plusieurs problèmes »; et qu’il est essentiel de travailler « la main dans la main »; dans l’optique de trouver des solutions et apporter un complément au secteur.
Dans le même sillage, Attar a expliqué que selon les analystes, le secteur de l’Énergie ne peut pas poursuivre avec la même organisation et les mêmes objectifs; qu’avant le Coronavirus. À cet égard, il a appelé les différents responsables du secteur à œuvrer pour instaurer « plus de confiance au niveau des entreprises et des structures ».
« Ce dont nous avons besoin maintenant, c’est d’affronter la réalité du terrain avec un nouveau plan, notamment en ce qui concerne la gestion et la conservation des sources d’énergie », a-t-il conclu.