Algérie – Un athlète algérien des Jeux Paralympiques s’est exprimé sur le montant de son salaire. Et vous risquez d’être surpris. On vous en dit plus, juste ci-dessous.
En effet, un athlète des Jeux Paralympiques s’est manifesté récemment. Cela, à l’issue d’une entrevue diffusée, aujourd’hui, sur la chaîne télévisée El Hayat TV. Il s’agit précisément d’un joueur de Basket-ball en fauteuil roulant, à savoir Ayoub Badrane. Ce dernier est, en fait, un athlète qui a participé aux derniers Jeux Paralympiques de Tokyo et qui a trouvé nécessaire de s’exprimer sur le salaire des sportifs de sa catégorie en Algérie.
Pour les intéressés, Dzair Daily va vous rapporter, ce lundi 06 septembre 2021, les propos du basketteur. Pour annoncer la couleur, Ayoub Badrane âgé de 27 ans commence par confier qu’il va choquer certains avec ses propos. Effectivement, le sportif handicapé déclare que la rémunération journalière, suite à sa participation aux JP ne dépasse pas les 500 dinars.
Un montant que l’athlète considère comme très faible. C’est pourquoi il demande sur le plateau télévisé « est-ce que 500 DA par jour peuvent réellement suffire aux besoins d’une personne ? Et surtout, si celle-ci est en situation de handicap ». Ce n’est pas tout ! Le joueur de basket appuie également, lors de la même entrevue, sur le fait qu’il faut également prendre en considération la situation familiale du sportif.
Sachant que « nombreux d’entre eux laissent leurs enfants et leurs proches sans rien. Tout ça pour représenter les couleurs de leur pays », confie Ayoub. Ce sont d’autres éléments qui s’ajoutent à l’équation et qui font de ladite somme un « salaire symbolique » pour ces athlètes paralympiques.
« Nos fauteuils roulants datent de 2008 », se désole à dire Ayoub Badrane
En effet, c’est là ce qu’a déclaré Ayoub Badrane lors de l’interview susmentionnée. Dans le détail, celui-ci confie que la plupart des fauteuils des athlètes ont 13 ans. Ce qui est beaucoup, et surtout pour un équipement aussi important dans le Basket-ball en fauteuil roulant.
« Sachant que les autres équipes bénéficient d’un nouveau fauteuil tous les quatre (04) ans », ajoute encore l’intervenant. Un constat « qui ne permet pas aux athlètes algériens de donner le meilleur d’eux-mêmes », selon le basketteur.
Pour illustrer ses propos, Ayoub Badrane cite à titre d’exemple qu’un coup de fauteuil des adversaires vaut quatre (04) à cinq (05) coups de son propre fauteuil. Ce qui, vous l’aurez compris, peut représenter un réel désavantage aux basketteurs algériens en fauteuil roulant. Vous pouvez visionner cet extrait de l’entrevue depuis la vidéo ci-dessous.