Algérie – Les ressources réunies par les enfants subsahariens (mendicité) dans les rues iraient dans la poche d’entités criminelles actives à l’international.
Aujourd’hui, l’Algérie est considérée comme un territoire qui représente un bon nombre de migrants subsahariens. Elle jugée comme un pays important de transit pour ces clandistains en route vers l’Europe. Ainsi, elle a pris le statut d’un « pays d’accueil ».
Pour beaucoup de réfugiés subsahariens traçant leur chemin vers l’Europe où ils espèrent avoir plus de chance d’avoir une vie meilleure, leur route s’arrête en Algérie. Pendant ce temps, des enfants naissent et grandissent sur place. Dans un pays où tout leur est inconnu. Et dans lequel ils n’ont aucun statut.
En effet, ces enfants subsahariens en Algérie notamment, cherchent leur avenir. Ils sont contre toute attente victimes d’un trafic qu’ils ignorent. Un trafic, qui d’après des spécialistes en la matière comme le sociologue Mohamed Saïb Musette s’avère très dangereux. Ce spécialiste lance par ailleurs un appel d’urgence et de détresse aux autorités du pays. Mais aussi à tous les organismes. Ceux qui défendent les droits humains.
Mendiants subsahariens mineurs en Algérie : les dessous d’un trafic sans merci
Ce phénomène d’exploitation des enfants subsahariens répandu ces dernières années et s’étend sur tout le territoire en Algérie. Aussi bien dans les grandes que les petites villes. Des enfants, mal vêtus. Et souvent dans un état insalubre. Ils tendent la main sur des feux rouge. Des stations d’essence. À la sortie des magasins. Et parfois même à l’intérieur. Un décor digne d’un film dramatique.
Une pratique contre l’humanité dont les premières victimes sont des enfants de ces migrants subsahariens en Algérie. Ces derniers sont supposés être défendus par des lois et d’avoir des droits. Face à cette tragédie des enfants au destin pathétique, qui apparemment laisse indifférentes toutes les associations protégeant les droits de l’Homme et celles de la protection de l’enfance, le sociologue se révolte. Il prévient toute personne concernée avant que la situation ne dégénère.
Cependant, le spécialiste, notamment auteur de plusieurs travaux et écrits sur le sujet même de la migration internationale, dont celle des subsahariens en Algérie, affirme une chose en particulier. Cela dans l’un de ses écrits intitulé « Les enfants – victimes de trafic de migrants : impuissances sociétales et institutionnelles ? ».
« Les fonds des enfants subsahariens en Algérie vont jusque dans les caisses d’organisations terroristes » !
« L’un des défis des migrations internationales, dont celle des subsahariens en Algérie, consistent au trafic de migrants provenant de l’Afrique subsaharienne. Dans ce trafic, il y a des coupables et des victimes. Parmi les victimes, nous observons des centaines d’enfants de migrants subsahariens en Algérie au niveau même de la capitale, utilisés par des groupes organisés pour la mendicité dans certains points précis ». Et à lui d’ajouter : « La détresse de ces enfants appelle à des réactions urgentes ».
Le sociologue semble certain que l’argent amassé par cette mendicité des subsahariens en Algérie sert à ces réseaux impliqués dans l’exploitation de ces enfants à financer d’autres réseaux de trafic de drogues. D’armes. Ou même à monter des réseaux terroristes. Le sociologue lance un appel d’urgence aux autorités et aux organismes concernés. Il les exhortent de prêter plus d’importance à ce phénomène.
Il est utile de souligner que le nombre de migrants clandestins subsahariens a doublé cette année. Et ce, par rapport à l’année derniére.