Algérie – Une pluie de sévères critiques venant de la part de l’APOCE s’abat sur la compagnie aérienne qatarie, Qatar Airways. Plus de détails ci-dessous.
Elles sont nombreuses les compagnies aériennes qui survolent le ciel algérien en effectuant des vols spéciaux pour rapatrier les ressortissants de leur pays ainsi que les personnes éligibles à prendre l’avion en temps de coronavirus. Celle qatarie est l’une d’entre elles. Ce samedi 17 avril 2021, Qatar Airways, qui relie la capitale d’Algérie à Doha, a reçu des critiques très peu élogieuses de la part de l’APOCE.
En effet, l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement n’a pas lésiné sur ses mots pour expliquer sa frustration à l’égard du comportement du transporteur aérien susmentionné par le biais d’une publication sur sa page Facebook.
Dans le détail, l’APOCE accuse la compagnie aérienne qatarie d’avoir changé l’horaire d’un vol sans prévenir un bon nombre de ses clients qui voulaient prendre l’avion. Le « vol a été programmé pour aujourd’hui à 15:00. Néanmoins, l’avion a décollé à 09:00 du matin sans informer de nombreux voyageurs. Plusieurs d’entre eux venaient de très loin », peut-on lire dans la publication en question.
« Des passages qui ne peuvent pas refaire les tests PCR », clame l’APOCE
L’APOCE ne s’est pas arrêté là dans ses critiques. « Ce n’est pas tout ! Même si la compagnie aérienne décide de rouvrir les réservations pour d’autres vols dans les jours à venir, les passagers seront dans l’obligation de refaire le test PCR », s’insurge l’organisation.
« Le prix de ce dernier s’élève à 9000 dinars algériens. Qui paiera-t-il alors ? Les voyageurs ne sont pas tous des hommes d’affaires. Il y a ceux qui sont malades et d’autres étudiants. Ils sont toujours sur les lieux [l’aéroport, ndlr] », écrit-elle un peu plus loin. L’Organisation a consolidé son fusil d’épaule en mentionnant donc la cherté du prix du test nasopharyngé.
Selon elle, les étudiants ne sont pas en mesure de refaire les tests en raison de leur porte-monnaie, souvent modeste. « C’est donc une affaire à suivre. Le droit de réponse est garanti », conclut l’APOCE. À en juger ses propos, celle-ci attend donc une réponse de la compagnie. Qatar Airways n’a, jusque-là, pas répondu publiquement sur les critiques de l’Organisation algérienne.