Algérie – Le directeur de l’école primaire Thamer-Saïd de Ain Ouelmane dans la wilaya de Sétif a été placé jeudi dernier sous mandat de dépôt pour abus sur enfant (agression sexuelle sur mineur).
Le directeur de l’école primaire Thamer-Saïd de Ain Ouelmane dans la wilaya de Sétif s’est retrouvé jeudi dernier sous mandat de dépot pour agression sexuelle sur une fille de 9 ans, qui rappelle le spectre des abus sur enfant en Algérie.
Cet incident a provoqué un soulèvement des parents d’élèves de l’école primaire et un état de choc des habitants de Ain Ouelmane. L’affaire commence lorsque le père de la mineure – une élève de 9 ans – a signalé aux services de sécurité les faits suspectés. Et ce, en accusant le directeur de l’école primaire où est scolarisée sa fille d’abus sexuel.
Le père s’est rendu le jour même de l’incident aux services de sécurité. Il a porté plainte contre le directeur de l’école primaire. Telle chose en présentant un certificat médical signé par un médecin assermenté. Ce dernier a certifié les faits qu’a subis sa progéniture. Les examens ont démontré l’agression de sa fille inscrite dans ledit établissement.
L’accusé d’attentat à la pudeur d’une fille de 9 ans est finalement arrêté
Accusé d’attentat à la pudeur et d’agression sexuelle sur mineur, ledit directeur est convoqué par les services de sécurité. Laccusé a refusé de se présenter. Il a alors pris fuite. Mais les services de sécurité ont finalement réussi à l’arrêté. Son interpellation est survenue après quelques jours de cavale. On l’a présenté devant les autorités judiciares.
Jeudi dernier, après avoir entendu les deux parties, le juge décide de le mettre sous mandat de dépôt du moment que la direction de l’Éducation de Sétif a de son côté décidé d’ouvrir une commission d’enquête. Elle a aussi suspendu le directeur en question.
Le directeur en question a nié les faits qui lui sont reprochés. Il a déclaré que c’était juste des attitudes d’affection et d’empathie envers ses élèves. Il a donc été éloigné de son poste à titre préventif par la Direction de l’éducation de la wilaya de Sétif. Cette affaire a provoqué un état de choc. Et notamment un profond émoi chez les parents d’élèves.
