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samedi, 13 avril 2024
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Algérie : L’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal devant le juge

Publié le

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Après l’audition d’Ahmed Ouyahia, c’est autour de l’autre Premier ministre, Abdelmalek Sellal de passer à la barre.

Accusé de corruption, octroi d’avantages indus et d’abus de pouvoir et détenu à la prison d’El Harrach depuis juin dernier; l’ancien chef du gouvernement  Abdelmalek Sellal a été entendu ce mercredi 04 décembre par le juge d’instruction du tribunal de Sidi Mhamed à Alger.

En effet, Abdelmalek Sellal a été interrogé sur plusieurs dossiers, notamment  sur les privilèges illégaux qu’il aurait accordé lorsqu’il était en poste de premier ministre. Il a également été questionné sur le financement “illicite” de la campagne électorale du président déchu Abdelaziz Bouteflika.

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Abdelmalek Sellal et Farés Sellal, tel père tel fils

Tout d’abord, le juge a questionné l’ex-premier ministre sur l’implication de son fils; en l’occurrence Farés Sellal dans le dossier du Groupe Mazouz. Un dossier lourd entaché par le blanchiment d’argent, la dilapidation et le transfert de biens obtenus par des faits de corruption qui lie le fils du ministre au richissime homme d’affaires Mazouz Ahmed, directeur général du Groupe Eurl GM.

Ainsi, Abdelmalek Sellal a expliqué que son fils “avait réussi à décrocher ce partenariat avec Mazouz grâce à son expertise. Il était simplement chargé de la gestion de l’entreprise;” a-t-il déclaré.

Il poursuit “Je n’ai ni étudié ni approuvé des dossiers liés au groupe Mazouz. Ni de près ni de loin. Le dossier Mazouz a été étudié en 2018. J’avais quitté le gouvernement à ce moment là.” s’est-il défendu.

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Par ailleurs, au sujet des accusations qui portent sur le financement illégal de la campagne électorale de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika; Sellal a nié tout en bloc en affirmant qu’il avait participé aux préparatifs; mais “on avait décidé de l’écarter avant le lancement officiel de cette campagne électorale.” Il a expliqué également que sa désignation a été décidée de manière informelle “par Said Bouteflika,” l’ex-conseiller à la présidence et frère du président déchu. Ladite désignation aurait été faire “par oral.”

Concernant le transfert des fonds utilisés pour le financement de la campagne; Sellal met tout sur le dos de Bouteflika. “Toute la responsabilité revient au candidat [Bouteflika]. J’étais un simple bénévole. J’ai signé les papier d’ouverture des comptes; mais en réalité je ne savais pas sur quoi j’ai signé.” a-t-il nié, avant d’ajouter “J’ai clôturé ces comptes juste après avoir été mis à l’écart de la campagne électorale.”

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