Algérie – Les services de sureté nationale de la capitale, démantèlent un réseau de trafic de faux billets et procèdent à la saisie d’une somme de 500 millions de dinars imprimés en faux billets.
En effet, les forces de la sureté nationale de la wilaya d’Alger ont mis fin au trafic d’un réseau spécialisé dans la magouille de faux billets en Algérie. Selon la cellule de communication et des relations publiques de la DGSN de la capitale; citée par le média algérien, Ennahar; ces derniers ont récupéré un montant de faux billets s’élevant à 500 millions de centimes.
Cependant, l’enquête effectuée par la brigade de police judiciaire de la sécurité de la circonscription administrative de Dar El Beïda, a révélé la saisie d’un autre montant en billets de banques totalisant la valeur de 40 millions de centimes; ainsi qu’un montant en devises étrangères; soit de 300 euros.
Selon notre source le réseau démantelé contribuait à la falsification et à la contrefaçon de billets de banque tout en les distribuant sur le territoire national; mais aussi à fournir des faux papiers. Par ailleurs, la brigade de police traitant cette affaire a découvert des équipements illégaux; destinés à des fins de trafics de documents administratifs accrédités.
En attendant la suite de l’enquête, les fraudeurs sont mis en détention provisoire
D’autre part, le média arabophone a rapporté qu’il s’agit d’un réseau constitué de 4 personnes âgées de 30 à 40 ans. Ces suspect ont été arrêtés et traduits devant le procureur régional, où il a ordonné leur détention provisoire. De plus, les services de police ont procédé à la récupération de trois (3) véhicules, utilisés par les éléments du réseau de trafic d’argents.
Cette affaire intervient, alors que le président de la République Abdelmadjid Tebboune a réitéré ce 19 juillet sa promesse de récupérer les fonds volés. « Le recouvrement des fonds pillés est un devoir et un engagement que j’ai pris devant le peuple algérien »; a-t-il promis.
Alors que certains oligarques s’étaient enrichies, le peuple avait du mal à joindre les deux bouts; a souligné le président. Faisant référence aux hauts placé corrompus, le chef de l’État a indiqué qu’à l’époque de l’ancien gouvernement « il y avait un manque de justice sociale qui a fini par avoir des conséquences qui s’apparentent à une bombe à retardement ».
