Algérie – Selon le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), ils sont plus de 150.000 professionnels à voir leurs revenus interrompus, par les procédures restrictives en vue de contrecarrer la pandémie du nouveau Coronavirus, Covid-19, en Algérie.
En effet, et lors de son intervention mardi 21 avril sur les ondes de la Radio nationale chaîne 1; Hadj Tahar Boulenouar, premier responsable de l’ANCA a fait savoir que « plus de 150 000 artisans ont été directement touchés par la cessation de leurs activités », et d’ajouter que les détenteurs de celles-ci « dépendent principalement des revenus quotidiens » d’où ils tirent leurs affaires à présent suspendues.
Boulenouar a informé que l’association qu’il préside coopérait avec les pouvoirs publics en charge de la question, pour trouver les moyens adéquats à l’assouplissement des mesures préventives de quarantaine au profit de ce type de professionnels en leur autorisant la reprise de leurs activités; sous condition bien sûr de se conformer aux règles de prévention instaurées; à l’image de la distanciation sociale et des consignes d’hygiène.
Le responsable associatif, a appelé dans ce sens au retour de certaines activités commerciales, telles que les ateliers de couture; de vêtements et de coiffure, et d’autres encore; en raison des grands dommages induits, par la crise sanitaire imposant les restrictions de circulation; à cette catégorie d’activités professionnelles et à leurs propriétaires qu’il s’agisse de commerçants ou d’artisans.
« La généralisation de la livraison à domicile », un impératif pour Boulenouar
A propos du Ramadan 2020, l’orateur a souligné, dans la même prise de parole, la disponibilité de marchandises pendant ce mois sacré avec un stock alimentaire suffisant pour 6 mois supplémentaires; car le stock de légumes et de fruits atteint environ 12 millions quintaux, tandis que celui de viande; qu’elle soit rouge ou blanche, atteint 120.000 tonnes. Enfin, il a recommandé aux citoyens d’opter pour une consommation rationnelle; et d’éviter à l’occasion le gaspillage en ce mois béni.
La veille de son passage radiophonique, Hadj Tahar Boulenouar; a suggéré ce qu’il considère comme étant « l’unique solution » réellement capable de « limiter » au maximum « les risques de contamination » en temps normal; et durant le mois sacré du Ramadan 2020; période de l’année où les commerces, marchés de proximité et les grandes surfaces sont fréquentés avec une densité supérieure à la moyenne.
Donc pour contourner efficacement « les attroupements dans les lieux commerciaux, explique le cadre de la société civile; dans un entretien accordé au quotidien national El Watan; et paru dans son édition du lundi 20 avril, nous avons proposé de mettre en place un système encourageant les ventes à distance et le paiement à la livraison ». De cette manière, le client s’approvisionnera en restant « confiné chez lui »; tandis que le commerçant continuera de travailler.