Algérie – Le gouvernement algérien a annoncé, mercredi dernier, le gel du traité d’amitié, de bon visionnage et de coopération, conclu avec Madrid, il y a de cela une dizaine d’années. Dzair Daily vous dévoile dans cette édition du 10 juin 2022, le contenu de cet accord avec le royaume de l’Espagne suspendu par l’Algérie.
En effet, mercredi 8 juin dernier, le gouvernement algérien a mis fin au traité d’amitié, de bon visionnage et de coopération signé le 8 octobre 2002, entre Alger et Madrid. Cette mesure vient comme réponse apportée par l’Algérie au revirement espagnol sur sa position envers la question du Sahara Occidental. Le contenu de cet accord rompu encadré essentiellement les relations entre l’Algérie et l’Espagne.
Effectivement, ce traité a prévu de renforcer le dialogue politique à tous les niveaux. Ainsi que le développement de la coopération entre les deux pays dans les domaines économique, financier, éducatif et même de la défense. Parmi les dispositions les plus importantes de ce traité, figurent : le respect du droit international et l’égalité souveraine. Il s’agit de ce qu’a révélé, aujourd’hui, le quotidien arabophone Echorouk.
Ainsi, le traité prévoyait la non-ingérence dans les affaires intérieures des deux parties. En plus de s’abstenir de recourir à la force ou aux menaces dans toute situation de conflit. Ce même accord prévoyait également, le règlement des conflits par des moyens pacifiques et la coopération pour le développement. Mais aussi, le respect des deux pays des droits de l’homme et des libertés fondamentales des deux peuples.
Algérie-Espagne : relations économiques
Dans ce sens, l’accord encouragé les deux pays à renforcer et à appuyer la coopération économique et financière. Et cela dans un effort de revitalisation et de modernisation de l’économie algérienne. Des investissements mutuels étaient aussi attendus, conformément au pacte signé entre les deux parties.
En ce qui concerne le volet sécuritaire, le traité signé entre l’Algérie et l’Espagne exhorte les deux pays à renforcer la coopération entre leurs forces armées. Parmi les dispositions du traité, une réunion de haut niveau entre les Chefs de gouvernements des deux pays se tenait annuellement. Et une réunion similaire se tenait entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays.