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vendredi, 25 avril 2025
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Alger : Un réseau de trafic de psychotropes face à la justice en Avril

Publié le

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Faits Divers – Le 10 avril 2025, le tribunal de Dar El Beïda à Alger plongera dans un dossier sensible. Une bande spécialisée dans le trafic  de psychotropes comparaîtra. Parmi les accusés, un militaire, un chirurgien et un pharmacien. Ce réseau, basé à Bab Ezzouar, utilisait des ordonnances truquées pour écouler des substances interdites. L’enquête révèle un système ingénieux et inquiétant.

 

Un trafic de psychotropes bien huilé

Ce réseau de trafic de psychotropes exploitait les failles du système médical. Les ordonnances falsifiées ouvraient l’accès à des substances puissantes. Ensuite, les complices les revendaient sur le marché noir. Ce commerce illégal, dopé par la demande, prospère en Algérie. Ainsi, cette affaire expose une réalité alarmante : le détournement de médicaments menace la santé publique.

Une filature décisive

Tout démarre le 11 décembre 2024. La Gendarmerie nationale reçoit un tuyau. Un véhicule transporte des psychotropes suspects. Les gendarmes surveillent alors le boulevard du 8 mai 1945. Une Peugeot 207 est interceptée. Sous le siège, trois boîtes cachent 90 comprimés de Tramadol. Par ailleurs, trois sacs regorgent de médicaments similaires, accompagnés de fausses ordonnances. Une fouille plus poussée dévoile 180 comprimés de Prégabaline, un neurodépresseur détourné.

Des complices inattendus

Les investigations pointent un chirurgien orthopédiste, B.A. Ce médecin rédigeait des prescriptions fictives. Toutes les ordonnances saisies venaient de lui, visant une seule pharmacie. Le pharmacien, lui aussi impliqué, fournissait les produits. En outre, deux assistantes du chirurgien entrent en jeu. L’une, K.B., aurait détruit des preuves après une première descente de police. Un militaire, enfin, finançait les achats via sa carte bancaire.

Vers un verdict crucial

Les accusés risquent gros. Le procureur vise des chefs lourds : trafic de psychotropes, faux documents et entrave à la justice. Pour les autorités, ce procès doit marquer les esprits. Alors, le 10 avril pourrait éclaircir ce scandale. Les Algériens attendent des mesures fermes pour enrayer ce fléau grandissant.

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