Voyage – La compagnie aérienne française, Air France, propose des billets en aller simple entre l’Hexagone et l’Algérie à un prix jugé « exorbitant » par plusieurs passagers et internautes, soit neuf fois le prix d’un vol reliant Paris à Casablanca. Apprenez davantage à ce sujet ce 31 août 2021.
En dépit du récent renforcement du programme des dessertes internationales, la diaspora algérienne ne semble pas pour autant être comblée. Et pour cause : la stratégie des compagnies aériennes en vue de colmater les brèches sur le front financier qu’a causées la crise sanitaire liée au SARS-CoV-2 est loin de les arranger. Ils sont plusieurs à pointer du doigt les tarifs des billets d’avion vers l’Algérie adoptés notamment par Air France.
Après une pérenne fermeture des frontières puis un programme de vols peu suffisant, les ressortissants algériens font face à un nouveau désagrément. Un grand nombre d’entre eux dénoncent avec insistance les stratégies commerciales des transporteurs aériens. Ils les décrivent comme étant « peu centrées sur le client ». Et ce sont celles de la compagnie aérienne française qui semblent le plus s’attirer les foudres des voyageurs.
Il faut savoir que le pavillon métropolitain reliera les cieux d’Alger à ceux de Paris au cours du mois prochain à plus de 500 euros, sauf changement radical. Soit au-delà de 91,000 dinars algériens. Mais là n’est pas la question.
Pour comprendre la colère de la communauté nationale établie à l’étranger à l’encontre d’Air France, il faut revenir à une toute autre question. Celle relative à la vente des autres destinations que cette dernière effectue actuellement.
Air France : la destination Algérie, l’une des plus chère au monde
Force est de constater, avec chiffres à l’appui, que le billet d’avion reliant la capitale française à Alger est l’un des plus chers du programme d’Air France. Bien au-delà d’un Paris – Casablanca. La compagnie aérienne française expose ce dernier sur son site au prix de 75,20 euros seulement. Ce qui équivaut à quelques 11, 980 dinars algériens. Une différence notoire que la diaspora algérienne n’a de cesse de dénoncer.
Malgré les nombreuses critiques sur la gestion des prix de vente des tickets de voyage, Air France continue d’opérer de la même manière. Le pavillon français n’est d’ailleurs pas le seul à faire l’objet de controverses. Les voyageurs visent notamment Air Algérie. Ils sont plusieurs à débourser à contre-cœur la somme de 643 euros pour bénéficier d’un aller-retour entre l’Algérie et la France. Un tarif qu’ils considèrent comme étant « surfait ».
Une version que rejette formellement le porte-parole du transporteur aérien algérien. Amine Andaloussi a en effet affirmé, ce lundi, que les coûts d’Air Algérie n’ont pas connu de fluctuation depuis sept (7) ans. Il a avancé quelques arguments pour expliquer la gestion stratégique des coûts des vols. Pour lui, les tarifs sont soumis principalement à deux facteurs. Soit celui lié à l’offre et à la demande. Le deuxième concerne la concurrence.