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jeudi, 25 avril 2024
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Algérie, Maroc et Tunisie : Les pertes colossales de la suspension des vols aériens

Publié le

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Maghreb – Selon un rapport publié le 23 avril par l’Association de Transport Aérien International (IATA), des pertes économiques colossales toucherons les pays où la suspension des vols a été imposée par la propagation de la pandémie du Coronavirus.

Alors que l’économie nationale frôlait déjà l’impasse, la suspension récente et prolongée du trafic aérien coûtera à l’économie Algérienne dans les trois (3) milliards de dollars selon l’IATA. L’association internationale a précisé que « ces estimations sont basées sur un scénario de restrictions sévères aux voyages d’une durée de trois mois, avec une levée progressive des restrictions sur les marchés intérieurs; suivies des restrictions régionales et intercontinentales ».

Selon les mêmes prévisions, la rupture des liaisons aériennes provoquée par la crise sanitaire mondiale impactera fortement certains pays du Maghreb; à l’instar de l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Ainsi, cette crise coûterait 3.1 milliards de dollars à l’économie Algérienne; à côté d’une baisse des passagers aériens d’environ 8 millions. Ce qui entraînerait une perte des revenus estimée à 800 millions de dollars; en plus d’une menace sur 169.800 emplois.

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Dans le même contexte, l’IATA a prévu une perte de 4.9 milliards de dollars concernant l’économie marocaine et une baisse de 11 millions de passagers; soit une perte de revenus de 1.7 milliards de dollars avec une menace sur 499.000 emplois.

Quant à l’économie tunisienne, l’interruption des vols lui coûterait 1.2 milliards de dollars, et notamment une baisse d’approximativement 3 millions de passagers; entraînant par là une perte de revenus d’environ 600 millions de dollars; tandis que 92.000 employés sont susceptibles de se retrouver au chômage.

D’autre part, le directeur général d’Air France-KLM, Benjamin Smith, a fait part, le 25 avril lors d’un entretien accordé au journal Les Échos; de ses craintes quant au retour tardif à la normale qui selon lui « n’interviendra pas avant deux ans, peut-être même un peu plus »; car, a-t-il estimé, « cela dépendra de la réouverture des frontières; mais aussi du temps qu’il faudra aux clients pour revenir dans les avions ».

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Les compagnies maghrébines, dont Air Algérie, menacées de poursuites

Les compagnies aériennes Air Algérie, Tunisair et Royal Air Maroc connaissent actuellement des pertes économiques énormes, alors que la suspension du trafic aérien ne dure que depuis moins de deux mois. Cependant, cette situation critique a déclenché un scénario de sauvetage; afin de survivre et faire face à la crise qui les menace; plusieurs compagnies aériennes, dont Air Algérie, Tunisair et Royal Air Maroc ont décidé de ne pas rembourser les billets annulés après l’annulation des réservations en raison de la pandémie du Coronavirus.

Ainsi, l’association française de défense des consommateurs UFC-Que choisir ; menace de poursuivre en justice ces compagnies aériennes pour violation de la législation européenne en matière de remboursement des billets d’avion annulés. Il est stipulé dans la réglementation européenne qu’en « cas d’annulation de vol; la compagnie aérienne est tenue de rembourser au consommateur son billet et ce dans un délai maximal de sept jours »; a rappelé l’organisme associatif.

Insistant sur le respect complet des droits des passagers; « UFC-Que choisir » y va fort et impose un ultimatum de 15 jours à Air Algérie, Tunisair et Royal Air Maroc afin de revoir leur politique de non-remboursement et de se mettre en conformité avec la réglementation européenne. Dans le cas contraire, une poursuite judiciaire serait assignée à leur encontre; ainsi qu’à 54 autres compagnies aériennes internationales.

Pour rappel, Amine Andaloussi, porte-parole d’Air Algérie a annoncé ce 24 avril que la société aérienne publique Air Algérie « ne reprendra son activité que vers les mois de juillet ou août 2020 »; précisant par la même occasion que la reprise se fera en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.

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