Algérie – La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, bénéficie d’un coup d’avance sur les autres compagnies concurrentes. Apprenez la stratégie annoncée, ce 26 octobre 2021.
Pour aider la compagnie nationale de transport aérien à remonter la pente, Aissa Bekkai, ministre des Transports, a dévoilé le renforcement du quota d’Air Algérie au sein du marché local et international devants les compagnies étrangères. Cela à moyen terme comme début. C’est selon son exposé en présence de la Commission spécialisée dans les transports et télécommunications de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Dans cette perspective, on explique qu’il s’agit de l’élargissement du nombre de liaisons aériennes opérées. Cela au niveau de l’intérieur du pays. Mais pas seulement, car il est également question de rénover la flotte d’Air Algérie. Celle-ci inclut 56 appareils en tout.
Ainsi, en augmentant sa part du marché, Air Algérie se donnera les moyens d’assurer sa position de grande compagnie aérienne régionale et africaine, a-t-on souligné dans le communiqué du ministère des Transports suite à la réunion suscitée.
Plan de relance d’Air Algérie
Sauvée de la faillite grâce aux aides financières des pouvoirs publics, l’heure est maintenant à la relance des activités de la compagnie aérienne nationale, dit-on. C’est en effet pour se relever des conséquences de la crise sanitaire sur ses ressources . Cela en mettant en œuvre des modifications sur le plan national et international, précise le premier responsable du secteur.
L’étendue des pertes qu’a subi Air Algérie a été révélée par la direction de la compagnie. C’était en avril dernier. On indique alors une perte d’efficience économique estimée à 38 milliards de dinars relatifs au chiffre d’affaires prévu pour les vols passagers. Pire, il pourrait atteindre 89 milliards de dinars à la fin de l’année en cours.
Dans ce cadre de relance, la priorité sera donnée à la mise à niveau des entreprises intervenant dans les domaines de la maintenance aéronautique. Cela à travers la base de maintenance des aéronefs d’Air Algérie, et toute autre opportunité qui pourrait surgir, a-t-il ajouté.
En outre, l’École nationale de l’aviation civile (ENAC) pourra répondre aux besoins futurs résultant du développement d’Air Algérie. En plus des compagnies nationales privées qui aspirent à investir dans ce domaine.