Algérie – La grève du personnel navigant d’Air Algérie se poursuit pour le deuxième jour consécutif, causant des perturbations et des annulations de nombreux vols.
La grève du personnel navigant commercial (PNC) d’Air Algérie se poursuit pour la deuxième journée consécutive en ce mardi 18 février, laissant les passagers de la compagnie aérienne national livrés à eux-mêmes et causant des perturbations sur plus vols internationaux et nationaux.
« Hier, 40% des vols n’ont pas décollé », a confié Amine Andaloussi, porte-parole d’Air Algérie qui a qualifié cette situation de « prise d’otage des passagers ». La compagnie aérienne a estimé en outre que ce mouvement était « illégal » en raison de son organisation sans préavis, indique le média arabophone El Bilad.
En effet, cette grève surprise n’a été précédée d’aucune notification ni d’aucun préavis réglementaire et a été annoncée par un simple SMS, précise la même source. « S’il y avait eu un préavis de grève, on aurait pu s’organiser. », s’est indigné le porte-parole d’Air Algérie.
Air Algérie installe une cellule de crise
Une cellule de crise a été mise en place par la compagnie aérienne étatique en vue d’assurer le maximum de vols pour ce mardi et informer ses passagers de l’évolution de la situation.
La compagnie a également annoncé avoir pris toutes les mesures juridiques et les procédures légales nécessaires pour faire face au mouvement de protestation « illégal » lancé par les PNC, et causant un préjudice commercial et financier considérable à l’entreprise. 62 stewards auraient déjà été suspendus par la direction, indique le média arabophone Ennahar.
Pour rappel, une grève surprise similaire a été entamée le 30 janvier dernier par le Syndicat national du personnel navigant commercial (SNPCA), qui avait dénoncé « les conditions de travail déplorables, des lieux de travail malsains, un manque de professionnalisme » mais également « l’absence de tout véritable dialogue ».
