Algérie – À l’approche de l’Aïd El Fitre, une enquête révèle que les prix des vêtements ont enregistré une hausse de 20 % en Algérie. Dzair daily vous expose tous les détails relatifs à ce sujet dans la suite de cet article du 19 avril 2022.
L’Association de Protection et d’Orientation du Consommateur et son Environnement (APOCE) a mené une enquête. Celle-ci dans le but de faire état des prix des vêtements à l’approche de l’Aïd El Fitre 2022 en Algérie. Au terme de son enquête, l’organisation a observé sur une hausse des prix atteignant les 20 %.
Concrètement, les prix sur le marché sont réglementés selon l’offre et la demande. Ainsi, la forte demande des familles algériennes ces-jours-ci pour l’achat des vêtements a fait que les prix de ces derniers connaissent une progression s’élevant à 20 %. C’est en tout cas ce que signale le quotidien Echorouk d’après l’enquête menée par l’APOCE.
À ce propos, les résultats de l’enquête pointent essentiellement la dégradation du prix du dinar algérien face à l’euro. Selon l’APOCE, c’est le facteur principal à l’origine de l’augmentation des prix qui ont affecté le marché de l’habillement en Algérie.
De son côté, Mustapha Zebdi, le présiden de l’organisation, a exprimé son mécontentement à ce sujet. Sachant que le prix des vêtements de l’Aïd al-Fitr se tient hors de la portée de nombreuses familles. En raison de l’envolée des prix, on remarque une tiédeur dans cette habitude qui se manifeste pratiquement à chaque Aïd dans le pays. Selon lui, l’achat n’est même plus à la portée des gens les plus aisés.
Vêtements en Algérie : provenance et raison de la hausse des prix
Dans ce sillage, le président de l’APOCE, Mustapha Zebdi a indiqué que les vêtements les plus populaires sur le marché algérien sont de fabrication turque. Et ce, en dépit de leur cherté par rapport à la fabrication chinoise ou même locale.
Auparavant, l’Algérie se focalisait beaucoup plus sur l’importation de vêtements syriens. Cela, avant que la plupart des propriétaires d’usines de vêtements ne se rendent en Turquie, en raison des conditions qui ont affecté ce pays. De ce fait, la fabrication turque domine actuellement les marchés de l’habillement, notamment en Algérie.
Concernant la flambée des prix, le représentant de l’Union générale des commerçants confirme, lui aussi, la conclusion de l’APOCE. Selon lui, la baisse du taux de change du dinar algérien est la première raison qui a conduit à cette hausse des prix des vêtements. Il a également souligné une pénurie des quantités d’habillement offertes aux commerçants algériens. De ce fait, certains opèrent par voie de l’importation par caba.
Pour finir, le locuteur a estimé que l’achat de tenues de l’Aïd pour 3 enfants de nos jours nécessite un salaire mensuel d’un simple employé dans sa globalité. Autrement dit, le total ne peut être inférieur à 3 millions de centimes. En plus, ces vêtements, selon lui, n’atteignent même pas le niveau de la satisfaction des clients.
