Aïd El Adha – Dans cette édition du 20 juin, nous vous livrons les prix des moutons dans les marchés en Algérie, à moins de trois semaines de la fête de l’Aïd El Adha 2022.
Contrairement aux derniers jours, les marchés de bétail en Algérie enregistrent une augmentation progressive des prix des moutons, à quelque vingtaine de jours nous séparant de l’Aïd El Adha 2022. Selon les loyalistes, les prix relativement stables affichés dernièrement vont connaître davantage de croissance à l’approche de cette fête religieuse.
Ces jours-ci, de nombreux citoyens issus de différentes wilayas DZ ont commencé à errer parmi les marchés de bétail. C’est pour notamment arpenter les prix des moutons, à l’approche de l’Aïd El Adha. De leur côté, les éleveurs se sont aussi préparés pour l’occasion. Il ont choisi leurs points d’affichage et ont exposé leur bétail à la vente.
Apparemment, les prix des moutons offerts actuellement sur les marchés hebdomadaires de bétail sont plutôt élevés. D’après un éleveur de bétail de Aïn Defla, le prix d’une agnelle varie entre 20 et 25 mille dinars. Alors que le prix d’une petite chèvre est compris entre 25.000 et 37.000 dinars. Apprend-on par le biais du quotidien arabophone Echorouk.
D’autre part, le prix de la brebis varie entre 35 et 45 mille dinars, tandis que le prix de l’agneau oscille entre 30.000 et 40.000 DZD. Pour sa part, le mouton de deux ans est proposé à la vente contre une somme allant de 45.000 à 57.000 dinars. En revanche, pour un bélier, il faut dépenser un prix allant de 50 à 90 mille dinars.
Révélations du vice-président de la fédération des éleveurs par rapport au prix des moutons
Il va sans dire que les prix des marchés sont réglementés selon l’offre et la demande. C’est ce qu’a confirmé le vice-président de la fédération des éleveurs au média susvisé. En effet, Omrani Ibrahim a souligné que la hausse progressive des prix observée au cours des deux dernières semaines résulte principalement d’une forte demande contre une faible offre.
Selon le locuteur, un bélier qui remplit toutes les conditions s’affiche à pas moins de 10 millions de centimes. En outre, le même homme prévoit une augmentation significative des prix pendant les 10 derniers jours avant l’Aïd. Ce qui est appelé « le pic de la hausse des prix des moutons ».
Cette année, le ministère de l’Agriculture n’a pas encore contacté les loyalistes pour notamment former des comités. Et ce, afin de contrôler et de réguler les marchés de bétail DZ, notamment dans les zones côtières. Du moment que la région des Hauts Plateaux a ses propres marchés organisés.
Pour finir, l’intervenant a insisté sur la nécessité de mettre en place des marchés de proximité dans les villes côtières. C’est dans le but de créer une concurrence qui affectera positivement les prix d’une part. En sus, cette initiative évitera aux habitants de ces endroits le déplacement jusqu’aux zones intérieures et les collines pour acquérir un mouton.