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jeudi, 28 mars 2024
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Aïd Al Adha 2021 en Algérie : le prix du mouton jugé “trop cher”

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Algérie – À l’approche de chaque Aïd Al Adha, à l’instar de celui de 2021, les moutons suscitent la convoitise auprès des Algériens. Cependant, les prix exorbitants peuvent freiner certaines bourses. Plus de détails à ce sujet ce 17 juillet.

C’est devenu presque une coutume en Algérie d’attendre la veille de l’Aïd El Adha, comme celui de 2021, dans l’espoir de bénéficier d’une réduction. Le jour J est dans à peine soixante-douze heures. Pourtant, les espaces de vente de moutons observent une forte présence de bétail, de toute taille et poids. Néanmoins, le prix que suggèrent les vendeurs ne correspond pas à toutes les bourses.

Malgré cela, on peut constater sur les réseaux sociaux que des béliers à 30.000 DA ont été achetés en ce temps de crise. Ces exceptions contrarient les citoyens algériens dont le revenu est modeste. En effet, des moutons, il y en a. L’abondance de ces derniers pourrait laisser entendre que les prix sont accessibles.

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Seulement, on est loin de la réalité. Le média La Patrie News est descendu dans les marchés du mouton et a recueilli les prix de leur vente. Un jeune agneau qui pèse quelques kilos est vendu à partir de 32.000 DA. Ensuite, à 40.000 DA, on peut s’offrir un mouton d’à peu près une année. Par ailleurs, il faut débourser 55.000 DA et plus, peut-être même jusqu’à 10 000 DA pour de très beaux béliers.

Des citoyens affirment à cette même source que la hausse de ces prix constitue un million de centimes, c’est-à-dire 10.000 DA de plus que l’année précédente pour un mouton de même taille, âge et poids que celui de l’Aïd 2020. Et la cause demeure incontestable auprès des éleveurs. Plus explicitement, la flambée des prix des aliments pour bétail d’environ 80 %.

Aïd El Adha 2021 : le dilemme de beaucoup de citoyens 

Des éleveurs ont confié à la source sus-citée qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’acheter leur bétail au marché noir. D’après eux, il suffit de déposer sa carte pour s’en procurer à L’Office national des aliments de bétail (ONAB) et l’acheter à un prix réglementé. Cependant, à défaut d’approvisionnement légal, les éleveurs se trouvent obligés de se tourner vers le marché non réglementé pour nourrir leurs bêtes.

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Ajouté au prix de l’alimentation, ils soulignent que le transport des moutons vers les grandes villes peut avoir influencé la facturation, bien qu’elle puisse être infime. D’autre part, Hamid Hamdani, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, insiste sur la raison liée à l’offre et la demande comme cause de cette flambée des prix.

Malgré les petits budgets, la fête de l’Aïd Al Kebir évoque le sacrifice. C’est donc avec un sentiment de dévouement que beaucoup d’Algériens prennent ce sacrifice à cœur, même au détriment de leur trésorerie. De ce fait, pour perpétuer la Tradition musulmane, plusieurs ont économisé durant toute l’année et d’autres peuvent recourir à des prêts au sein de leur famille ou entourage.

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