Algérie – Le procureur de la République fait des révélations surprenantes quant à l’agression des étudiantes à Boudouaou. Plus de détails, dans la suite de cet article du 2 mars 2022.
La cité universitaire Aïcha Chenoui, dans la wilaya de Boumerdès, a témoigné d’un incident d’une violence inouïe. Ainsi, le procureur de la République a révélé, hier mardi, des détails surprenants de l’agression subie par les étudiantes à Boudouaou en Algérie. En effet, quatre (04) étudiantes ont été victimes de cette agression qui a eu lieu dans la nuit du 25 février 2022, à 23 h 20. Il s’agit de ce qu’indique Ennahar.
Ainsi, le procureur de la République à Boudouaou a tenu une entrevue médiatique. Cela, dans l’ultime volonté de tenir l’opinion publique informée des éléments extraits par les services concernés. Et ce, afin d’éviter la circulation d’informations trempées ou incomplètes à propos de l’agression des étudiantes, précise le responsable.
Dans le détail, le procureur a indiqué que l’agresseur est un maçon travaillant dans un chantier, à proximité de la cité universitaire, Aïcha Chenoui. Âgé de 31 ans, le suspect a escaladé le mur séparant le chantier où il travaillait de la résidence. Cela, avant d’entrer, par effraction, au pavillon C. Juste après, ce dernier s’est rendu au 3e étage du pavillon, où il a coupé le courant d’électricité et s’est attaqué à l’une des chambres.
Agression étudiantes – Résidence Boudouaou : le procureur de la République développe
Dans le même contexte, le responsable a poursuivi en signalant que deux (02) étudiantes se trouvaient dans la chambre enfoncée. Ainsi, l’agresseur s’est attaqué aux deux (02) résidentes à l’aide d’une arme blanche désignée en tant que marteau. Par la suite, l’extra s’est dirigé vers les escaliers pour monter au 4e étage. C’est là qu’il a croisé deux (02) autres étudiantes.
De ce fait, le suspect s’est attaqué, encore une fois, aux étudiantes de la même façon et avec le même outil susmentionné. Soit, le marteau utilisé pour s’en prendre aux deux premières agressées. Aussitôt que les cris des résidentes se faisaient entendre au pavillon, l’agresseur a tenté de prendre la fuite. Cependant, les agents de la sécurité de la résidence ont réussi à l’attraper.
De suite, les agents ont contacté et livré le suspect aux services de la police de Boudouaou qui se sont vite rendus sur les lieux. Les premières investigations menées condamnent essentiellement deux agents de sécurité. Selon le même locuteur, l’un d’entre eux aurait quitté son poste pour se rendre à son domicile. Tandis que le deuxième, chargé de la garde de l’endroit de l’infraction, aurait été absent à sa zone de garde. C’est donc la raison qui a simplifié l’entrée à l’agresseur.
En dernier, le procureur a nié l’existence de la moindre relation entre l’agresseur et une quelconque résidente de la même cité universitaire. De plus, celui-ci a agit à titre individuel. Désormais, les autorités appropriées mèneront une enquête pour suivre, de prêt, chaque détail. En attendant, le suspect principal est provisoirement placé en garde à vue, précise le même responsable.