Algérie – Le directeur général de la Caisse nationale de retraite, Slimane Melouka, s’est exprimé ce 18 mai. Le DG de la CNR a apporté plus d’éclairage sur le départ à la retraite la poursuite de l’activité après l’âge légal fixée à 5 ans. Cette dernière est une mesure optionnelle.
Lors de son intervention en tant qu’invité de la Radio algérienne chaîne 1, Malouka a précisé que le relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans est non obligatoire. C’est-à-dire facultatif. Il appartient donc au travailleur le choix de poursuivre ou pas son activité au-delà de l’âge de 60 ans. Il s’agit d’une option pour laquelle le concerné pourrait opter au gré de sa volonté propre.
C’est par la même occasion que le responsable a clarifié la motivation derrière la récente décision. Celle liée à l’autorisation de poursuivre l’activité, une fois la soixantaine révolue. Il a expliqué dans ce sens que c’est le déficit commercial de la CNR qui a imposé une telle permission. Porter l’âge de la retraite à 65 ans est d’ordre économique.
L’invité de l’émission radiophonique a ajouté : « La nouvelle loi de 2020 stipule que ceux qui souhaitent rester en fonction jusqu’à l’âge de 65 ans seront autorisés à le faire. » Pour que cela soit possible, rien de complexe n’est requis. Seule exigence : « La soumission d’une demande manuscrite, trois mois avant la date de départ à la retraite », a-t-il rappelé.
En sus, « le travailleur peut transmettre sa demande de poursuite de l’activité à l’organisme employeur, le cas échéant, par tous les moyens, y compris par lettre recommandée avec accusé de réception». Il convient de souligner également que la personne doit avoir un travail lors du dépôt de ladite demande.
Départ à la retraite en Algérie : Les grandes lignes annoncées
Slimane Melouka a déclaré que le nouveau décret sur la retraite adopte l’âge établi à l’échelle internationale. D’autre part, l’orateur a nié la possibilité de revenir au système de retraite anticipée. Il a souligné que ce que l’on appelle la retraite relative ou la retraite sans condition d’âge est survenu en 1997 dans des circonstances exceptionnelles.
Les retenues à la retraite relative demeurent en dépit de la mise à l’arrêt de ce système. Le patron de la CNR a indiqué que la loi en la matière est toujours en vigueur, mais limitée aux entreprises ruinées. L’intervenant a minimisé l’importance du taux de retenue. D’après lui, il ne dépasse pas 0,25% pour le salarié et 0,25% pour l’employeur.
A propos de la réduction de l’âge de la retraite pour les professions qui exigent une grande force musculaire, le même orateur a souligné que la liste n’était pas encore déterminée. En outre, cette tâche ne relève pas des prérogatives de la CNR. Néanmoins, il n’est pas exclu qu’elle bénéficiera de certains privilèges. Parmi ceux-ci, une révision de l’âge de la retraite. A condition que la liste soit mise en place.