Algérie – Le juge d’instruction du pôle pénal économique et financier a ordonné le placement en détention provisoire de cadres dirigeants des sociétés SIDER et IMETAL. Apprenez-en plus à ce sujet dans cette édition du lundi 13 mars 2023.
En effet, c’est par le biais d’un communiqué que la justice algérienne a fait part de cette annonce. Il a été précisé que le juge d’instruction du pôle pénal économique et financier a procédé au placement en détention provisoire de plusieurs cadres dirigeants des deux entreprises SIDER et IMETAL en Algérie. Et ce, suite à la réception d’un rapport concernant des incidents de corruption.
D’après ce qui a été rapporté par le quotidien Ennahar, les groupes opérant dans les industries métallurgiques et sidérurgiques seraient impliqués dans des affaires de corruption et d’abus dans la gestion des complexes publics. Mais aussi, dans des affaires de collusion pour dilapider l’argent public. Et conclure des accords et des contrats de façon à violer les lois en vigueur.
De ce fait, la capacité de production du Groupe a été impactée et a diminué de façon importante suite à ces pratiques. Ce qui a causé un préjudice financier au complexe et au trésor public. Conséquemment, on a procédé à l’ouverture d’une enquête préliminaire. Celle-ci concerne les faits de cette affaire tant ambiguë.
Affaire SIDER et IMETAL en Algérie : 5 dirigeants derrière les barreaux
En outre, à l’issue de cette enquête, 22 employés, dont des hauts responsables, se sont présentés devant le juge. Tous seraient accusés d’être impliqués dans des affaires de dilapidation de l’argent public. Mais aussi, d’abus de travail et de conclusion de contrats et accords à l’encontre des lois et réglementations. Cela, dans le but de blanchiment d’argent.
Selon la même source, le juge d’instruction du pôle pénal économique et financier a ordonné le placement en détention provisoire de cinq (05) cadres. Il s’agit du Président Directeur Général de IMETAL, le P-DG de SIDER et d’autres responsables. Il a également ordonné le placement sous contrôle judiciaire des autres accusés.