Algérie – L’imposture de l’affaire Future Gate fait encore couler beaucoup d’encre en raison de plusieurs influenceurs algériens derrière les barreaux, à l’instar de Rifka et de Stanley qui ont comparu aujourd’hui devant le juge d’instruction. Retrouvez toute l’information, ce 1er mars 2022.
Impliqués dans l’affaire Future Gate, les deux influenceurs, à savoir Farouk Boudjemline, et Mohamed Aberkane, alias Rifka et Stanley, respectivement, sont actuellement devant le doyen des juges d’instruction en Algérie. De ce fait, les deux suspects ont été entendus cet après-midi au tribunal de Dar El Beïda. C’est en tout cas ce qui a été rapporté par Ennahar.
Poursuivis pour escroquerie à cause de publicités mensongères dont beaucoup d’étudiants voulant étudier à l’étranger ont été victimes, les deux jeunes hommes connus sur les réseaux sociaux ont comparu aujourd’hui. Cela, dans l’optique d’apporter plus d’éléments à l’enquête. Ainsi, l’audition des prévenus devant le juge d’instruction s’inscrit dans le prolongement des procédures d’instruction dans cette affaire.
Dans ce sens, la justice algérienne a fait état de quatorze (14) accusés en relation avec l’agence Future Gate qui est à l’origine de l’arnaque. Parmi eux, onze (11) sont en détention provisoire dans l’attente d’une enquête. Notamment, quatre (4) influenceurs de premier plan sur les réseaux sociaux.
Numidia Lezoul, Rifka, Stanley : quel sort leur réserve la justice ?
L’audition des prévenus qui séjournent à la prison d’El Harrach a également eu lieu la semaine dernière. Donc, au total, on a entendu sept (7) jusqu’à présent dans l’affaire de fraude qui a crée le buzz dans les médias. On en saura plus dans les jours à venir en attendant d’entendre tous ceux impliqués.
La chambre d’accusation de la Cour d’Alger s’est prononcée sur ordonnance du juge d’instruction dans l’affaire d’escroquerie d’étudiants universitaires. Où, on a refusé de libérer les 11 accusés, dont les influenceurs, Rifka, Numidia Lezoul et Stanley.
Néanmoins, la défense des prévenus arrêtés avait fait appel de l’ordonnance du juge d’instruction devant le tribunal de Dar El Beïda. Elle a également plaidé, lors de l’audience publique, pour la révocation de l’ordonnance et leur remise en liberté provisoire. Et ce, sous réserves. À savoir, en les plaçant sous contrôle judiciaire.
