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dimanche, 10 novembre 2024
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Affaire de l’Algérienne Amira Bouraoui : première réaction de la France

Publié le

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Politique – Au lendemain du rappel en consultations, par l’Algérie, avec effet immédiat, de son ambassadeur à Paris, à la suite de « l’exfiltration » de la militante algérienne Amira Bouraoui via la Tunisie, la France est sortie de son silence par le biais du porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. 

Nouvelles tensions entre Paris et Alger. Peu après l’embarquement pour l’Hexagone d’Amira Bouraoui, qui devait être expulsée vers l’Algérie via la Tunisie, le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, a décidé, mercredi dernier, de rappeler pour « consultations » le chef de la représentation diplomatique algérienne en France. Le reste des détails est à découvrir dans la suite de cette édition du 10 février 2023.

Alger a ainsi protesté, dans une note officielle, contre « l’exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne vers la France ». Hier, une réponse de Paris est apparue à travers le porte-parole adjoint de son ministère des Affaires étrangères, François Delmas. 

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C’est dans les colonnes de l’agence de presse généraliste française AFP qu’il s’est exprimé sur cette affaire qui fait couler beaucoup d’encre. Le susdit responsable a alors été interrogé, dans un premier temps, sur le fait que ce nouveau dossier pourrait provoquer une détérioration des relations bilatérales franco-algériennes. 

Il répond à cela que « la partie française entend continuer à travailler à l’approfondissement de ses liens avec l’Algérie ». S’agissant du rappel de Saïd Moussi, ambassadeur algérien en France, le membre du département de Catherine Colonna a, en revanche, joué la carte du silence. « C’est une décision algérienne qu’il ne m’appartient pas de commenter », s’est-il en effet contenté de dire. 

Le gouvernement français tente l’apaisement avec l’Algérie !

La France semble être à pied d’œuvre pour dénouer les nouvelles tensions avec Alger. En témoigne, plus ou moins, le profond mutisme de la part de François Delmas au sujet de ce qu’il décrit comme une « situation individuelle ». Mais ce dernier a tout de même tenu à souligner qu’Amira Bouraoui, médecin gynécologue de formation, était une « ressortissante française ».  

« À ce titre, les autorités françaises exercent leur protection consulaire. Il s’agit d’une procédure qui ne ressort d’aucune manière de l’ordinaire ». C’est ce qu’a en outre déclaré le même porte-parole. Il a également refusé de répondre à la possibilité que l’affaire Amira Bouraoui remette en question la visite du président algérien. Celle programmée en France pour le mois de mai à venir.

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