Actualité : Une famille franco-algérienne a récemment vécu une expérience traumatisante à l’aéroport d’Alger, mettant en lumière un flou administratif lié aux conditions de voyage des binationaux. Cet incident a suscité des inquiétudes quant à la clarté des directives émises par les autorités algériennes pour les ressortissants en possession de documents expirés.
Les Nouvelles Directives et Leur Impact Début mai, le ministère des Affaires étrangères algérien a assoupli les conditions de voyage pour les Algériens binationaux dépourvus de passeport algérien valide. Selon les nouvelles directives, ces voyageurs pouvaient entrer en Algérie avec un passeport étranger en cours de validité et une carte d’identité algérienne ou un passeport algérien expiré. Cette mesure visait à faciliter les voyages pour les membres de la diaspora algérienne.
Pour les enfants de moins de 15 ans, les autorités avaient précisé qu’un simple document d’état civil, prouvant le lien de parenté, était suffisant pour entrer en Algérie. Toutefois, cette décision a conduit à des complications imprévues pour certaines familles.
L’Incident à l’Aéroport d’Alger Dimanche dernier, une famille algérienne a été confrontée à des difficultés majeures à l’aéroport d’Alger. La mère, voyageant avec ses quatre enfants, s’est retrouvée bloquée car son plus jeune fils, âgé de cinq ans, ne possédait pas de passeport étranger valide. Bien que l’enfant ait une carte d’identité française et un passeport algérien expiré, ces documents se sont révélés insuffisants pour le départ.
La maman a dû laisser ses trois autres enfants partir seuls à bord d’un vol Vueling vers Montpellier, tandis qu’elle restait avec son plus jeune fils à Alger. Cette situation a entraîné un véritable « déchirement familial » et a mis en évidence le manque de clarté des directives administratives.
Des Complications Administratives Rendent le Retour en France Difficile pour une Maman et son Enfant depuis Aéroport d’Alger :
Les Démarches Administratives pour Réparer la Situation Pour permettre à la mère et à son fils de rejoindre la France, des démarches complexes ont été nécessaires. Le député Abdelouahab Yagoubi a intervenu pour obtenir un passeport d’urgence pour l’enfant. Cependant, pour cela, il a fallu surmonter plusieurs obstacles administratifs, y compris la légalisation d’une autorisation parentale signée par le père, resté en France.
Le père a dû se déplacer entre plusieurs mairies pour faire légaliser le document, et les autorités algériennes ont finalement accepté l’autorisation via WhatsApp, ce qui a permis la délivrance du passeport d’urgence.
Conclusion Cette mésaventure souligne l’importance de la transparence et de la cohérence des règles administratives concernant les documents de voyage pour les binationaux. Pour éviter de telles situations stressantes à l’avenir, il est crucial que les autorités algériennes clarifient leurs directives et facilitent les démarches pour les familles voyageant entre les deux pays.
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