Énergie – L’Algérie représente le 7e exportateur de gaz naturel au monde, dont l’Espagne. Elle est en mesure d’assurer 42 % des importations globales de ce pays. Dzair Daily vous expose plus de détails sur cette information dans son édition de ce mardi, 14 juin 2022.
Il convient de rappeler que l’Algérie représente le principal fournisseur de gaz à l’Espagne. En 2021, Sonatrach a fourni 42,7 % du gaz importé par ce pays. A savoir, 178.000 gigawattheures en total. Il s’agit de 154.565 GWh par gazoduc et 23.425 GWh sous forme de GNL, rapporte Algérie-Eco dans son quotidien.
Selon le directeur général de la Sonatrach, l’Algérie a pu garantir tous les engagements contractuels avec l’Espagne sans le moindre problème. Une capacité qui s’élève à 10 milliards de mètres cubes par an. Et ce, à travers le gazoduc sous-marin Medgaz.
Par ailleurs, le deuxième fournisseur de gaz naturel de l’Espagne en 2021 était les Etats-Unis avec un taux de 14,4 % des besoins espagnols. Les importations de gaz ont atteint les 59.870 GWh. Le Nigeria arrive en troisième position avec 47.690 GWh. La Russie en quatrième position avec 8,7 %. La France et le Qatar avec 7,7 % et 6,3 %. Enfin, le reste avec un taux de 8,8 %.
Politique de contrat entre l’Algérie et l’Espagne
L’Algérie est le premier fournisseur de gaz du marché espagnol en 2021, selon le rapport de l’Autorité espagnole de gestion et de contrôle des stocks énergétiques CORES. Le 3 février dernier, le gouvernement espagnol a annoncé qu’il allait aider le Maroc à garantir sa sécurité énergétique. Et ce, en lui permettant d’acheminer du gaz à travers le GME.
Le 27 avril, le ministère algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a menacé de rompre le contrat de fourniture de gaz à l’Espagne si cette dernière venait à l’acheminer vers une destination tierce. Si l’Espagne réexporte le gaz vers d’autres pays, l’Algérie sera contrainte de ne pas respecter ses engagements et ses approvisionnements.
En revanche, l’Algérie a annoncé récemment la suspension du traité d’amitié et de coopération avec l’Espagne. A cet effet, les observateurs ont évoqué la possibilité de revoir les prix du gaz exporté vers l’Espagne, d’autant plus que les termes de l’accord bilatéral prévoient cette possibilité.