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Algérie : 1.500 milliards en 90 jours pour indemniser les incendies

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Algérie – Publication d’un bilan concernant les assurances contre les incendies et les risques majeurs. Pas moins de 1.500 milliards de dinars en 90 jours pour indemniser les victimes des incendies. Apprenez tout, ce dimanche 15 août 2021.

Echourouk a rapporté le bilan publié par le Conseil national des assurances(CNA). Selon la même source, en l’espace de 90 jours, les Algériens ont payé un montant de 1.500 milliards de centimes, pour indemniser les incendies et les risques majeurs en Algérie.

Notons que 90 % de ces assurances sont payées par les propriétaires d’usines et les commerçants professionnels. Tandis que les agriculteurs ont payé des assurances équivalant à 59 milliards de centimes. Et ce, au cours de la même période. Le pourcentage d’assurance sur les incendies du secteur agricole a augmenté de 49 % en 2021.

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En effet, la Direction générale des incendies et des risques divers a atteint un montant de 1.500 milliards. Cela sur la période du 1er janvier au 31 mars 2021. Une augmentation de 13,7 % par rapport à la même période en 2020. 

D’autre part, les experts exigent une assurance obligatoire pour les incendies à l’avenir, compte tenu des catastrophes enregistrées annuellement. Ainsi que de la création d’un groupement de compagnies d’assurances pour entreprendre la souscription et l’indemnisation des clients.

Un retour sur les chiffres

Selon le même document, les subventions ouvrant droit à l’assurance contre les répercussions des catastrophes naturelles ont également augmenté. Une hausse de 36,1 %, représentant 15,4 % de la caisse de la division. En contrepartie, les subventions pour les diverses pertes pécuniaires et l’assurance responsabilité civile ont respectivement diminué de 46,7 % et 2,5 %.

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La source confirme notamment que des records importants et de nouveaux contrats d’assurance incendies et risques en Algérie ont été conclus au cours de l’année 2021. Notamment, en termes de valeur et de type, qui ont enregistré une croissance.

En ce qui concerne l’assurance agricole, le chiffre d’affaires de ce secteur est de 58,99 milliards de centimes. Soit un taux de croissance de 3,9 %, ce qui représente 1,6  % du marché.

En outre, les assurances incendies agricoles, responsabilité civile des agriculteurs et risques multiples pour les équipements agricoles ont augmenté. On cite respectivement un pourcentage de 49,1 %, 16,2 % et 12 % au cours du premier trimestre de l’année en cours. Une hausse considérable par rapport à la même période de l’année dernière.

Autres éléments à retenir

Dans ce contexte, le directeur général de la Caisse nationale de mutualité agricole, Cherif Benhabiles, révèle dans une déclaration à Echourouk, un nouveau projet à l’étude. Celui-ci est lié à l’obligation de l’assurance incendie pour les agriculteurs. C’est en raison de la série d’incendies enregistrée ces dernières années. Il considère par ailleurs que la révision de la loi réglementant le processus serait dans l’intérêt de l’agriculteur.

Le même responsable précise qu’une grande campagne médiatique et de sensibilisation est menée. Cette dernière vise à convaincre les agriculteurs de la nécessité de s’assurer. Il affirme notamment que les assurés bénéficieront d’une indemnisation à 100 %. Et ce, en vue des pertes enregistrées dans les récents incendies qui ont touché 18 wilayas. De même pour les non-assurés qui bénéficieront d’une aide financière conformément à la décision de l’État, pour protéger ceux-ci de la faillite.

Dans une autre déclaration, Hassen khelifati estime que l’idée d’une assurance incendie obligatoire pour les agriculteurs est une étape importante. Et ce, pour réduire les pertes et soulager les agriculteurs. Notamment, en raison du taux croissant d’incendies que le pays enregistre annuellement.

En revanche, cela ne doit pas être accaparé par la Caisse nationale de mutualité agricole ou les établissements publics. Il faut alors qu’il y ait création d’un groupement de compagnies d’assurance face aux risques majeurs. Une démarche à laquelle toutes les entreprises participeront en souscription et indemnisation. C’est toujours selon la même source. 

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